Pour ce retex j’ai voulu faire des tests assez poussés afin de me rendre compte, par moi-même, de la capacité à encaisser les chocs de cette Warrior Ultra fabriquée avec le nouveau matériau OAL (alliage d’aluminium renforcé). Créé et conçu par Olight, cet alliage confère à la Warrior Ultra une plus grande résistance aux chocs et rayures et lui permet ainsi de bénéficier d’une plus grande durabilité que ces consœurs.
Mais voyons tout cela plus en détails. Outre les caractéristiques techniques d’éclairage de la lampe qui ont été légèrement revues à la hausse, passant de 2300 lumens à 2500 lumens pour la Ultra avec une portée de 320 au lieu de 300 pour la warrior 3S, l’aspect esthétique apporte quelques détails et points intéressants. Le grip du corps ainsi que celui du bouton tactique arrière par exemple a été amélioré et s’avère excellent. Sans être trop agressif il permet une meilleure prise en main, que cela soit avec ou sans gant. Le Bouton latéral, quant à lui, est devenu plus large. Le faisceau reste le même avec un spot central et un léger flood autour.
Pour en venir au sujet principal de ce retex, les tests que j’ai effectués n’ont pas eu lieu sur la partie éclairage a proprement parlé car, comme vous avez pu le lire précédemment, les caractéristiques lumineuses de la Warrior Ultra ne diffèrent que très peu de celles de la série des Warriors. J’avais donc pour but d'éprouver et de démontrer la solidité et la durabilité de l'OAL.
J’ai tout d’abord commencé par le test d’étanchéité qui, comme pour bon nombre de lampes de la marque, n’est plus à démontrer grâce à son IPX8. Immergée dans l’eau ou dans la boue elle reste fonctionnelle et aucune impureté ne viens gêner le mécanisme d’allumage.
Il s’en est suivi de nombreux tests de dureté et de résistance aux chocs que j’ai effectués en n’hésitant pas à maltraiter cette Warrior Ultra … Je l’ai écrasée sous mon pied puis faite rouler sous celui-ci, je l’ai jetée à maintes reprises sur une distance de 2 à 3 mètres pour ensuite la traîner sur un chemin caillouteux. J’ai également testé la frappe de l’anneau de la tête crénelée contre un morceau de bois. Et pour finir, je l’ai compressée plusieurs fois de suite dans un étau !
Malgré tous ces sévices, seuls quatre petits points d’impact sur les différentes tranches du design ont marqué la lampe ; pour le reste elle n’a pas bronché et a su se sortir haut la main de tous ces tests en restant, bien évidemment, 100% opérationnelle.
Vous pouvez trouver la vidéo de ces tests sur la Warrior Ultra ici : https://www.youtube.com/watch?v=IBitfQIIr2I
Il s’agit d’un condensé de ce que j'ai pu lui faire subir jusqu'à présent. Ces tests réalisés sans trucage et répétés un bon nombre de fois.
Au final, mon bilan est très positif et je n'en attendais pas moins de la part d' Olight World , Olight France concernant la qualité de l'OAL. Honnêtement, je crois qu'ils ont trouvé LE matériau idéal pour une lampe tactique. Efficace, solide, légère et de surcroit agréable au touché tout en restant agressive, la série Ultra propose de vraies baroudeuses et elles ne craignent rien. La promesse avancée par Olight sur ce point est bel et bien tenue : un investissement sans risques pour ceux qui recherchent une lampe de terrain a tout épreuve.
Néanmoins, le seul petit reproche que je puisse lui trouver c’est le manque de relief du bouton latéral, ce qui a pour conséquence de devoir le chercher dans la précipitation de l’action.
Bref je vous laisse découvrir tout cela en vidéo, mais je vous préviens : certains risquent d’en faire des cauchemars cette nuit !